Tu arrives au bureau.
Tu t’assois.
Tu ouvres ton ordi.
Et là, tu sens comme… un poids.
Rien de grave, rien de visible, mais un truc te serre.
Une impression d’étouffer lentement dans un costume trop petit.
Si tu as cette sensation, tu n’es pas seul.
Moi aussi, je l’ai vécue. Ce moment où tu regardes ton badge d’entreprise comme une laisse invisible.
Et devine quoi ?
Même Steve Jobs aurait eu du mal à respirer là-dedans.
1. Ce n’est pas “juste une phase”
On te dira : “C’est normal, ça arrive à tout le monde.”
Oui. Et pourtant, ce n’est pas “juste” une phase.
Quand ton corps te parle, ce n’est pas un bug.
C’est une alarme.
Moi, j’avais un torticolis constant.
Des maux de dos de compétition.
Mon fauteuil savait que j’étais mal avant moi.
Ton étouffement est un message. Pas une erreur système.
2. Ce que Steve Jobs aurait fait à ta place
Jobs, à 30 ans, s’est fait virer de sa propre boîte. Et au lieu de s’écraser, il a créé Pixar et NeXT.
Mais surtout, il a dit un truc qui m’a marqué :
“Chaque matin, je me regardais dans le miroir et je me demandais : si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que je voudrais faire ce que je vais faire aujourd’hui ?”
Et toi, si tu te poses cette question… la réponse te fait sourire ou t’écraser ?
3. Tu n’as pas besoin d’un grand saut. Juste d’un vrai pivot.
On croit qu’il faut tout plaquer pour retrouver de l’air.
Pas forcément.
Tu peux créer une ouverture sans démolir le mur.
Un projet parallèle, un side-business aligné, un espace où tu reprends le contrôle.
C’est ce que j’ai fait.
Petit à petit.
Sans grandes annonces.
Mais avec une intention claire : respirer à nouveau.
4. Le plan des esprits libres (même coincés dans un open space)
Si tu veux t’alléger sans exploser, voici le plan que j’ai suivi :
- Reconnecte-toi à ton “pourquoi” (pas celui de ton voisin)
- Lance une mini-idée à toi (testable en 1h par semaine)
- Observe ce qui te donne de l’énergie… et recommence
Et surtout : arrête de demander la permission de vivre.
Tu n’es pas sur terre pour cocher des cases.
Tu es là pour créer, bouger, impacter.
5. Si tu devais tout recommencer… tu ferais quoi demain matin ?
Je ne te demande pas un business plan. Juste une connexion à ton souffle intérieur.
Note cette question dans un carnet ce soir :
“Si aujourd’hui avait été le dernier jour de ma vie, aurait-il été productif?”
Et observe ce qui émerge.
Le plus dur n’est pas de partir. C’est de rester en s’éteignant.
Si tu t’es reconnu dans cet article, j’ai une dernière question pour toi :
Et si le poste que tu occupes étouffe la personne que tu es… qu’est-ce que tu attends pour rouvrir la fenêtre ?
Tu n’as pas besoin d’un miracle. Tu as besoin d’un souffle.
Et parfois, ce souffle, c’est un simple déclic.